La fibromyalgie est le terme pour désigner un syndrome connu depuis longtemps sous le nom de syndrome polyalgique idiopathique diffus (SPID). L'efficacité des traitements de fibromyalgie conventionnels est limitée. Mais de nombreuses autres voies offrent des solutions.
Selon la médecine conventionnelle, pour poser un diagnostic, il faut qu'au moins onze points sensibles sur dix-huit réagissent à une simple pression du doigt, et que la personne ressente des douleurs généralisées depuis au moins trois mois. Les points sensibles peuvent se situer en différentes parties du corps, tant du côté gauche que du côté droit, et tant en haut qu'en bas de la taille. Aucun test de laboratoire ne peut diagnostiquer la fibromyalgie, mais par mesure de prévention, certains examens sont pratiqués pour exclure certaines maladies, dont les symptômes sont similaires.

La douleur chronique maintient le corps dans un état de tension, de stress, qui tend lui-même à aggraver les douleurs. C'est pourquoi il est important pour les personnes atteintes de douleur chronique de se créer un environnement peu stressant physiquement et psychologiquement.

Plusieurs méthodes simples favorisent la détente et contribuent au bien-être. Pratiquer des respirations lentes en se concentrant sur le passage de l'air dans ses poumons en est une. La méditation, la visualisation, le biofeedback et le training autogène sont d'autres méthodes qui procurent la fameuse réponse de relaxation décrite par le Dr Herbert Benson au début des années 1970.


Le shiatsu permet réduire le stress et l'anxiété par son effet relaxant à condition qu'il soit pratiqué par un praticien expérimenté. Il est difficile d'imaginer comment les pressions qui sont l'un des moyens le plus utilisés dans le shiatsu répondent très bien aux douleurs et des tensions, pourtant c'est le cas.
Les douleurs au cou et aux trapèzes provoquées par le syndrome myofascial répondraient bien, elles aussi, à la pratique du shiatsu.

Avant de bénéficier d'une séance de shiatsu, il est important de bien informer le praticien de shiatsu de son état. Par exemple, en cas de fibromyalgie, la séance devrait débuter doucement et augmenter peu à peu en intensité pour ne pas aggraver les douleurs. Dans ma pratique j'insiste sur la respiration de mes receveurs et j'adapte ma respiration à la leur. Lors de la première séance, je n'utilise pas des pressions par pouces ou doigts, mais des pressions des paumes de main et beaucoup de techniques de vibration, l'utilisation de hachi maki est souvent agréable au receveur. On peut rentrer de cette façon en harmonie avec le receveur, un peu comme si on voulait dire « bonjour » au corps tout simplement et de l'assurer d'une confiance au toucher. L'écoute des réactions, l'observation et la présence du praticien est l'aspect le plus important lors de traitement shiatsu en ce qui concerne le syndrome de fibromyalgie.
Les personnes atteintes de douleur chronique deviennent parfois hypersensibles à toutes les stimulations, que ce soit le bruit, la lumière ou les émotions fortes. Adapter son lieu et son mode de vie afin que le niveau de stress soit au plus bas est primordial pour ces personnes.

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